Les drogues un commerce payant et puissant

Lettre vagabonde – 27 septembre 2006

Cher Urgel,

 « L’adoption d’un régime alimentaire adéquat, couplé à une activité physique régulière et au maintient de la masse corporelle, pourrait réduire l’incidence du cancer de 30% à 40% » conclut le rapport du World Research Cancer Fund de 1997. Voilà ce que je lisais dans le dossier du Devoir des 16 et 17 septembre. En d’autres mots la mauvaise alimentation est responsable de 40% des cancers. Le tabagisme lui, serait responsable de 30% de cette maladie.

D’après les auteurs de l’article du Devoir, la lutte contre le cancer devrait être préventive. Si l’alimentation et l’activité physique sont à la base d’une vie saine, je n’arrive pas encore à comprendre pourquoi la plupart des médecins ne prennent pas le poids de leurs patients, ne discutent pas d’alimentation avec eux. En plus, ils prescrivent des médicaments dont les effets sont la cause de 40% des maladies. C’est à n’y rien comprendre.

La santé est la responsabilité de chacun et la maladie est l’affaire de la médecine et de ses médicaments. Du moins c’est ce que bon nombre de personnes semblent penser. Elles sont déçues de ne recevoir aucune ordonnance lors d’une visite à leur médecin de famille.

Tout récemment je relisais Les aliments sont vos meilleurs remèdes du docteur Henry G. Bieler. Ce livre a été publié pour la première fois en 1965. Le message transmis est similaire à celui du rapport de 1997. Henry G. Bieler conclut que la maladie est causée par l’intoxication qui provoque la détérioration des cellules. Le médecin conclut également que « dans presque tous les cas l’usage de drogues pour le traitement des patients est nuisible. » Il résume en disant que « la maladie peut être guérie par l’usage convenable d’une alimentation correcte. »

En 2004 un livre choc est publié aux États-Unis. L’auteur Kevin Trudeau dénonce la complicité entre la profession médicale, le gouvernement et l’industrie pharmaceutique pour maintenir la maladie chez la personne et non l’aider à guérir. Natural cures they don’t want you to know about accuse les compagnies pharmaceutiques d’entretenir les maladies, d’en créer d’autres avec l’approbation des gouvernements et de la profession médicale. La maladie est devenue un commerce payant. Trudeau dit que l’argent devrait être utilisé et les gens aimés et que le problème est que l’argent est aimé et les gens utilisés. Si on trouvait aujourd’hui un remède contre le cancer et un autre contre le sida, les plus grandes compagnies pharmaceutiques perdraient des milliards de dollars et déclareraient faillite.

N’est-ce pas étrange que les gens soient de plus en plus malades malgré la haute technologie médicale, malgré les milliers de médicaments administrés et tous les tests de dépistage qu’on offre aux personnes en santé. Les habitants des pays occidentaux sont les plus grands consommateurs de médicaments et affublés du plus grand nombre de maladies.

J’ai appris au cours des ans que l’argent provenant de collectes de fonds pour la lutte contre le cancer et autres maladies du genre est consacré à la recherche. La recherche en général a lieu dans les laboratoires des compagnies pharmaceutiques. Le but est de faire accepter leurs produits par les gouvernements. En d’autres mots nous contribuons au financement des multinationales de produits pharmaceutiques. De là à dire que l’on paye quelqu’un pour nous rendre malade, il n’y a qu’un pas.

Quand je pense que le chasse-mouches à la citronnelle est déconseillé par Santé Canada parce qu’il n’a pas subi de recherches à coups de millions en laboratoire ! Une certaine compagnie pharmaceutique a offert trente millions à un chercheur qui avait découvert une plante guérisseuse contre le diabète. Elle ne sera pas utilisée bien sûr. Un boulanger américain a dû fermer boutique après avoir indiqué sur son pain biologique que les fibres aidaient à prévenir et à guérir le cancer du côlon. Il fut même emprisonné. Seul le corps médical a le pouvoir de guérir. Le cabinet du médecin est devenu un dépôt pour les drogues et remplace les comptoirs de fruits et légumes des marchés alimentaires.

J’en déduis qu’il vaut mieux consacrer sa vie à bien manger que de se faire manger par la monstrueuse machine des médicaments. Bien manger n’est pas la contrainte que l’on croit, c’est un plaisir qu’on se donne. Un bon plat de légumes mêlé à une conversation agréable autour de la table après quelques heures de marche offre une bonne garantie de vie saine. Et comme le répète le docteur Henry G. Bieler «  la santé s’obtient seulement en obéissant aux lois clairement définies de la nature. »

Mon prochain achat : Cuisiner avec les aliments contre le cancer de Richard Béliveau et Denis Gingras. Céline, mon amie médecin marcheuse me l’a conseillé. Je rêve de retrouver derrière chaque porte de cabinet de médecin une Céline convaincue du rôle du malade face à sa maladie. On s’en porterait mieux. Qu’en penses-tu Urgel?

En toute amitié

Alvina

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